30.11.06

Coup d'oeil sur les autres blogs

Dans le cadre de la lutte contre la mafia étatique, je recommande cet article : Ne payez plus vos contraventions ! Attention, je n'ai aucune idée de ce que ça vaut, je n'ai pas de voiture. All disclaimers apply.

A lire cette présentation humoristique par Daniel Tourre : Le libéralisme pour les débutants.

Le projet santé de l'UMP, c'est pas triste, comme le montre cet entretien. Toujours l'état-nounou qui doit tout prendre en charge, depuis la prévention de l'obésité, de l'alcoolisme, de la consommation de cannabis jusqu'aux accidents du travail, la dépendance, l'hôpital public, etc. Ce serait risible si ça n'allait pas encore nous coûter aussi cher pour aucun résultat. Et ils font toujours semblant d'ignorer qu'il n'y a plus de monopole de la sinistre SS.

24.11.06

La politique pour les nuls

Enfin un clip citoyen et festif qui explique ce qu'est la politique et à quoi servent nos chers politiciens.

23.11.06

La France en faillite

Non, il ne s'agit pas d'un roman, mais bien de la triste réalité. Trouvé via hashtable dans le Figaro : Bercy lance une opération vérité sur les comptes publics :
Selon une première estimation de Bercy, l'actif net de la France se situerait aux alentours de 550 milliards d'euros fin 2006 et son passif - essentiellement de la dette - s'établit à 1 100 milliards.
Rappelons que la sinistre SS compte au moins pour 100 milliards d’euros (montant de la dette reprise par la CADES, au titre du blanchiment de la dette sale).

Evidemment, ce n'est pas la France qui est en faillite, mais l'Etat français. La clique mafieuse, plutôt que les rackettés (mais comme ce sont toujours les rackettés qui payent...)

La solution pour chacun d'entre nous ? Tu payes ou tu fuis. Tu te fais la valise, sinon on te dévalise.

NB : la lettre de J. Garello du 11/11 évoque aussi la faillite de l'Etat.

19.11.06

La France plus communiste que la Chine

Trouvé sur l'excellent blog de Loïc Le Meur. Comme l'explique en gros l'interviewé (en anglais), on fonce dans le mur en klaxonnant.

17.11.06

Soutien à Claude Reichman

J'écoutais de temps à autre les émissions de Claude Reichman sur Radio Courtoisie. Je n'aurai sans doute plus l'occasion de le faire, puisque le conseil d'administration de cette radio a décidé de supprimer l'émission. Jusqu'ici cette radio n'avait pas de ligne éditoriale, pas de "directeur d'antenne", et les responsables d'émission oeuvraient dans une totale indépendance. On dirait que depuis la disparition du fondateur un virage autoritaire a été pris, sans l'aval des auditeurs - en effet, cette radio n'est pas la propriété d'une entreprise ou d'un "chef" qui serait légitimement le seul maître à bord, mais d'une association, et les adhérents (dont je ne fais pas partie, je dois le dire) n'ont été aucunement consultés. Claude Reichman a été écarté pour avoir, mardi dernier, dénoncé à l'antenne la tournure que selon lui prenait la radio.

Je dois dire que je me soucie fort peu de l'avenir de cette radio, qui à mon goût est beaucoup trop anti-libérale et nationaliste (fondée par un maurrassien, décédé récemment), même si elle accueille (ou accueillait) des libéraux (Reichman, Garello). Laissons les nationalistes, monarchistes, traditionalistes, bonapartistes, conservateurs, etc. s'arranger entre eux. Ils ont le culte du chef, ils y parviendront bien... S'ils décident de réintégrer Claude Reichman, tant mieux.

Heureusement on n'a aujourd'hui plus besoin d'une radio pour se faire entendre, et j'espère que Claude Reichman pourra explorer tout ce qu'Internet peut offrir en ce domaine : podcast, vidéos, blogs, etc., ce qui lui permettra de toucher un nouveau public : la France de demain, plutôt que la vieille France !

14.11.06

Marque-pages

Voici une liste de liens utiles en relation avec le combat pour la liberté de l'assurance sociale.

Sites indispensables et associations :
Forums :
Articles de fond :
Les sites de ceux qui ont quitté ou veulent quitter :
Sites de sympathisants :
Infos générales sinistre SS :
Les assureurs :
  • Amariz : sans doute le seul qui résiste au chantage français
  • DKV et IHI ont des contrats plus intéressants, mais semblent avoir cédé sous la pression soviétique
Les assureurs français sont aux abonnés absents, bien qu'ils aient des contrats pour les non assujettis (voir à titre d'exemple April). Quand ils se réveilleront, ce sera trop tard pour eux, les assureurs étrangers (qui sont de toute façon bien meilleurs) leur auront tout pris.

Liens distrayants :

11.11.06

Patriotisme économique et connerie comique

A propos de patriotisme, je vous recommande cet article qui atteint des sommets de stupidité. Il s'agit évidemment d'un machin de la Documentation bolchevique française, sponsorisé par le ministère des Affaires étrangères et France Info. La Sécurité sociale, "précieux patrimoine collectif des Français", y dit-on. Tout comme le Goulag, sans doute, précieux patrimoine collectif des Soviétiques...

L'Histoire bégaie, la Sécu aussi...

Ne serait-il pas dommage de ne pas fêter ce 11 novembre, jour de fierté nationale, par un dessin patriotique ? Et qui mieux que notre héros national, Super Déficit, peut le faire ?

9.11.06

Bravo Edouard !

Félicitations à Edouard Fillias pour sa prestation télévisée et sa pédagogie relativement à la Sécurité sociale !

C'est touchant, ces gens (les participants à l'émission) qui découvrent tout à coup comment fonctionne le mécanisme spoliateur de la sinistre SS...

8.11.06

Petites réflexions sur les "ismes"

Communisme : a quasiment disparu de la surface du globe, pourtant reste dans toutes les têtes, en France. La sécurité sociale française est typiquement une invention communiste.

Socialisme : le socialiste prétend n'avoir en vue que le "social", et la "solidarité", qui s'effectue forcément en volant les uns pour donner aux autres. Pour les socialistes seul l'Etat est capable de solidarité, et seule la contrainte et la spoliation qu'il pratique sont sources de solidarité.

Nationalisme : c'est pour moi la pire des menaces, et elle existe tant à droite qu'à gauche : patriotisme économique, préférence nationale, immigration choisie, discrimination (positive ou non), protectionnisme, haine de l'étranger et du "capitalisme apatride"... (ah ! comme je voudrais être une "capitaliste apatride" !) La nation est une fiction très commode pour tous les politiciens, autant que l'intérêt général, qui n'en est qu'un autre aspect.

Ecologisme : il est bon pour les politiciens d'avoir toujours une fin du monde sous la main : après le SIDA, la vache folle, le bug de l'an 2000, la grippe aviaire, le peak oil, c'est maintenant le réchauffement du climat qui est en vogue (bien oublié, l'hiver nucléaire qu'on nous promettait il y a 30 ans). Dans quelques années, on aura droit sans doute aux géocroiseurs, autre problème planétaire. La solution proposée par les écologistes est toujours la même, quelle surprise ! (écoutez le discours d'un Nicolas Hulot) : augmenter les impôts.

Communautarisme : les "anti-communautaristes" me sidèrent. Ils dénient le droit des gens à vivre ensemble comme bon leur semble (les musulmans entre eux, les homosexuels entre eux, les philatélistes entre eux...) et à échapper aux idioties telles que le moule républicain franchouillard, public, gratuit, laïque et obligatoire... "Silence dans les rangs ! Je ne veux voir qu'une tête !"

Collectivisme : ce mot s'emploie de moins en moins couramment (en-dehors des cercles libéraux) pourtant il est tout à fait adéquat pour décrire tant la société dans laquelle nous vivons que la société que certains voudraient construire. Certes, le terme d'"altermondialisme" fait plus chic, et n'a pas les connotations négatives associées au collectivisme, alors qu'il ne propose pourtant rien d'autre que le collectivisme. Le même produit pourri sous un nouvel emballage.

Anticapitalisme, antilibéralisme : l'expérience de la vie le montre continuellement : il n'existe aucune façon facile et immédiate de gagner de l'argent, sauf si on est bandit ou homme politique. Et les anticapitalistes hésitent très sérieusement entre ces deux dernières voies...

6.11.06

Observatoire Présidentielle 2007

Je suis un peu surprise de voir mon blog en bonne place dans la "blogosphère politique", s'il faut en croire l'Observatoire Présidentielle 2007 (les libéraux sont figurés par de petits ou de gros points violets).

En effet, mon blog se revendique furieusement anti-politique. La politique n'est que la forme moderne de l'esclavage, un esclavage légitimé par les élections et mis en oeuvre par l'Etat à tous les niveaux. On n'a pas besoin d'une "meilleure politique", on a seulement besoin que les politiciens nous laissent tranquilles. On n'a pas besoin d'eux, ce sont eux, ces parasites, qui ont besoin de nous. La preuve : ils nous soutirent par l'impôt un argent qu'on ne leur donnerait jamais si on avait réellement le choix.

Je voterai probablement pour Alternative Libérale (s'ils obtiennent leurs 500 signatures, ce qui n'est pas gagné), mais c'est sans illusion aucune.

5.11.06

Non aux politiciens qui nous enfument !

Bien que non-fumeuse invétérée convaincue, je soutiens le combat de libertes-civiles.com et des buralistes qui comptent manifester le 6 novembre.

1.11.06

Régime légal, encore et toujours

La principale objection des partisans du soi-disant "monopole" de la Sécurité sociale est que les régimes légaux de sécurité sociale sont expressément exclus du champ d'application des directives libéralisant les activités d'assurance.

En réalité, les organismes français et leurs stipendiés jouent sur le sens des mots. La Sécurité sociale française n'a jamais été un "régime légal" au sens européen, étant un régime professionnel : les caisses, l'URSSAF, etc. ne sont pas des organismes de la fonction publique, mais sont de droit privé, alimentés non par l'impôt mais par des cotisations, et ne prenant pas en charge la totalité de la population comme c'est le cas pour les "vrais" régimes légaux (voir mon vieux post régime légal).

Mais que veut dire "légal", et pourquoi "légal" n'a-t-il pas le même sens en législation française et en législation européenne ? Un juriste membre de notre forum l'expliquait récemment :
La technique juridique des directives est très particulière : il s’agit de documents qui définissent des règles (habituellement « minimales ») que les Etats membres doivent mettre en oeuvre en adoptant les mesures appropriées dans leur ordre national, avec comme objectif une « harmonisation » plus ou moins poussée des systèmes juridiques. En pratique, la directive pose ses propres définitions et concepts (explicitement ou implicitement), car ceux des Etats membres sont inexploitables en tant que tels : les systèmes juridiques des pays européens sont trop différents et ne peuvent pas servir en tant que tels de source pour la définition de concepts au niveau communautaire. Il s’agit seulement de sources d’inspiration pour la rédaction des directives ou l’élaboration de la jurisprudence. Il faut donc prendre « légal » dans un sens communautaire, avec les précisions apportées par la jurisprudence européenne.