Communisme : a quasiment disparu de la surface du globe, pourtant reste dans toutes les têtes, en France. La sécurité sociale française est typiquement une invention communiste.
Socialisme : le socialiste prétend n'avoir en vue que le "social", et la "solidarité", qui s'effectue forcément en volant les uns pour donner aux autres. Pour les socialistes seul l'Etat est capable de solidarité, et seule la contrainte et la spoliation qu'il pratique sont sources de solidarité.
Nationalisme : c'est pour moi la pire des menaces, et elle existe tant à droite qu'à gauche : patriotisme économique, préférence nationale, immigration choisie, discrimination (positive ou non), protectionnisme, haine de l'étranger et du "capitalisme apatride"... (ah ! comme je voudrais être une "capitaliste apatride" !) La nation est une fiction très commode pour tous les politiciens, autant que l'intérêt général, qui n'en est qu'un autre aspect.
Ecologisme : il est bon pour les politiciens d'avoir toujours une fin du monde sous la main : après le SIDA, la vache folle, le bug de l'an 2000, la grippe aviaire, le peak oil, c'est maintenant le réchauffement du climat qui est en vogue (bien oublié, l'hiver nucléaire qu'on nous promettait il y a 30 ans). Dans quelques années, on aura droit sans doute aux géocroiseurs, autre problème planétaire. La solution proposée par les écologistes est toujours la même, quelle surprise ! (écoutez le discours d'un Nicolas Hulot) : augmenter les impôts.
Communautarisme : les "anti-communautaristes" me sidèrent. Ils dénient le droit des gens à vivre ensemble comme bon leur semble (les musulmans entre eux, les homosexuels entre eux, les philatélistes entre eux...) et à échapper aux idioties telles que le moule républicain franchouillard, public, gratuit, laïque et obligatoire... "Silence dans les rangs ! Je ne veux voir qu'une tête !"
Collectivisme : ce mot s'emploie de moins en moins couramment (en-dehors des cercles libéraux) pourtant il est tout à fait adéquat pour décrire tant la société dans laquelle nous vivons que la société que certains voudraient construire. Certes, le terme d'"altermondialisme" fait plus chic, et n'a pas les connotations négatives associées au collectivisme, alors qu'il ne propose pourtant rien d'autre que le collectivisme. Le même produit pourri sous un nouvel emballage.
Anticapitalisme, antilibéralisme : l'expérience de la vie le montre continuellement : il n'existe aucune façon facile et immédiate de gagner de l'argent, sauf si on est bandit ou homme politique. Et les anticapitalistes hésitent très sérieusement entre ces deux dernières voies...